Structure externe de l'aile
II- Des surfaces mobiles pour modifier le vol
Nous allons maintenant étudier la structure externe d'une aile d'avion afin de mettre en évidence les éléments dont l'homme s'est inspiré.
B- Chez l'avion
C- Comparaison
L'analyse de la structure externe d'une aile d'oiseau puis celle d'une aile d'une aile d'avion permet en effet de mettre en évidence des similitudes entre les fonction de différentes parties mobiles de l'aile :
Les becs de bord d'attaque, ou dispositifs hypersustentateurs sont comparables aux alules de l'oiseau : tous deux permettent d'augmenter la cambrure de l'aile, et accordent ainsi une plus forte incidence et donc une plus forte portance.
Bec de bord d'attaque Alula
Les winglets peuvent être assimilés aux rémiges primaires de l'oiseau : ils permettent de réduire la traînée induite par la portance en minimisant la création de vortex à l'extrémité de l'aile, l'air du dessous de l'aile cherchant continuellement à rejoindre l'extrados du fait de la plus forte pression régnant à l'intrados.
Winglet d'avion Rémiges primaires tournées vers le
haut chez l'aigle royal
Les volets de l'aile d'avion, tout comme les rémiges secondaires chez l'oiseau, augmentent la surface alaire et par conséquent la portance.
Volets d'avion Rémiges secondaires
Comme les oiseaux, la forme générale des avions est adaptée aux compétences requises (ex : un avion de chasse de type F16 est très différent d’un A380, comme le sont un colibri et un albatros). Pendant le vol, les ailes adaptent également différents profils suivant les phases de vol (décollage, croisière, atterrissage) : les avions utilisent les volets, directement inspiré des oiseaux. Mais la flexibilité des oiseaux est tout de même plus importante. Enfin, grâce à l'utilisation de matériau composites innovants, les constructeurs aéronautiques cherchent à obtenir une structure solide et lègère qui tendrait à imiter les caractéristiques des plumes d'oiseau.
